French deputy removed for “homophobic” remarks
In the same week that the government of Great Britain determined that Catholic adoption agencies have no right to decline to adopt a child to a homosexual couple, a member of the French National Assembly, Christian Vanneste, has been removed from his party’s list because he expressed the orthodox Catholic and Christian view of homosexuality.
Galliawatch reports:
A deputy of Sarkozy’s UMP [which according to a mischievous contributor to Wikipedia stands for “Union pour la Majorité Présidentielle”] party, Christian Vanneste has been removed from the party’s slate in the upcoming legislative elections (June 2007) because of “homophobic insults.” He had said, in January 2005, that “homosexuality was inferior to heterosexuality. If it became a universal, it would be dangerous for humanity.” His remarks are considered a crime by virtue of a law passed in December 2004.
Vanneste has also been fined 4500 euros.
Galliawatch has more on this.
Also, here are two further documents, in the original French and in English translation provided for VFR by Tiberge of Galliawatch, elucidating Vanneste’s campaign against the law under which he is an offender. First is a legislative proposal made by Vanneste and other members to the National Assembly in July 2006 calling for the repeal of the law outlawing anti-homosexual statements. Evidently this proposal was not passed. I find the relative clarity of the language here and in Vanneste’s subsequent blog entry striking in comparison with the bureaucratese in which French politics is normally conducted. I think this is because Vanneste is addressing a fundamental matter of right that is being attacked, and such a discussion brings out a quality of logical and truthful thinking that is precluded by most French and European politics today which are aimed at the centralization of EU power, the promotion of Eurabia, and other evil and illegitimate causes which of necessity require the use of impenetrable language.
Here are the key paragraphs from Vanneste’s proposal to void the sexual orientation statutes from the French law:
En effet, il doit être possible dans le cadre d’un débat démocratique respectueux des croyances religieuses ou engagements philosophiques des uns ou des autres que chacun puisse en toute liberté soutenir son propre point de vue. Par exemple, qu’un chrétien, un juif et un musulman puissent faire valoir l’infériorité morale des comportements homosexuels par rapport à ceux qui fondent le mariage entre un homme et une femme afin de créer une famille au sein de laquelle seront élevés des enfants.
Il est, en effet, légitime que ceux qui se réclament de la bible, puissent adhérer au principe énoncé dans le Lévitique : « Tu ne coucheras point avec un homme comme on couche avec une femme. C’est une abomination. » (L. 18.22) et tout aussi loisible aux citoyens préoccupés par l’avenir de la Nation de préférer des comportements qui ne constituent pas une menace pour la survie de l’humanité ainsi que le notait Voltaire, dans son Dictionnaire philosophique.
Limiter le libre débat sur des questions relevant de la conscience n’est pas acceptable dans une République où les citoyens sont libres : cela reviendrait à accepter une dictature de conception sectaire, que la démocratie française, dans le respect de ses traditions, ne peut accepter.
English translation:
Indeed, it must be possible within the framework of a democratic debate respectful of the religious beliefs or philosophical positions of others, that each one can, with complete freedom, support his own point of view. For example, that a Christian, a Jew and a Moslem can put forward the moral inferiority of homosexual behavior compared to those who justify marriage between a man and a woman in order to create a family in which children will be raised.
It is, indeed, legitimate that those who base their beliefs on the Bible, can adhere to the principle stated in Leviticus: “Thou shalt not lie with mankind as with womankind: it is abomination.” (L. 18.22) and equally permissible for citizens concerned about the future of the Nation to prefer behaviors which do not constitute a threat to the survival of humanity, as Voltaire noted in his Philosophical Dictionary.
To place limitations on free debates dealing with matters of conscience is not acceptable in a Republic where the citizens are free: that would amount to accepting a sectarian dictatorship that the French democracy, in the respect of its traditions, cannot accept.
And
here, in French and English, is a statement Vanneste published at his website last September (by the way, “brouhaha” is such a clunky-sounding word that when I saw Vanneste using it, I assumed it was American slang that had been adopted by the French, but in fact “brouhaha”
comes from the French):
L’émission d’hier (ce brouhaha!) ne m’ayant pas permis de parler et d’expliquer ma position, je vous la restitue sommairement. Cette émission a démontré encore une fois que la dictature morale dont je fais l’objet se dévoile de plus en plus clairement.
Etant professeur de philosophie et élu de la Nation, je ne fais qu’exprimer une opinion : je considère les comportements homosexuels comme objectivement désordonnés. Il n’y a aucune injure dans cette expression, de fait je critique les comportements et non les hommes. Il est indispensable de comprendre cette distinction, pour pouvoir respecter les hommes, tous les hommes, à partir de leur essence et non de leurs actes.
J’entends vous préciser, de plus, que le terme de « désordonné » est inscrit in extenso dans le Catéchisme de l’Eglise Catholique aux paragraphes 2357 à 2359. Me condamner à me taire serait condamner un catholique de vouloir suivre les enseignements de son Eglise. Par ailleurs, chacun sait que toutes les religions partagent ce point de vue… Quant à Voltaire, je vous renvoie à son Dictionnaire Philosophique…
Encore une fois, notre société libérale doit tolérer une grande liberté dans les compliments privés. Pour autant, ils n’ont pas vocation à devenir tous des institutions, et leur justification, une vérité absolue.
C’est ainsi que j’ai déposé, ce qui est mon droit le plus strict –selon la Constitution et notre droit parlementaire- une proposition de loi afin de rétablir la liberté d’expression et d’opinion, gravement mises en causes par la loi de décembre 2004 mettant en place la Halde (ce « machin »). Je vous rappelle qu’à l’époque de nombreuses personnalités s’étaient élevées contre cette loi jugée liberticide : la Commission Consultative des Droits de l’Homme (CNCDH) avait émis un jugement négatif et les journalistes s’étaient insurgés contre cette nouvelle atteinte à la liberté de la presse.
La loi votée en décembre 2004 était donc une telle menace à l’encontre de la liberté d’opinion que le Ministre de la Justice de l’époque, Monsieur Perben, avait déclaré le 7 mars 2004, à l’Assemblée Nationale : « ce dispositif ne remet aucunement en cause la liberté d’expression ni la possibilité pour celles ou ceux qui sont légitimement impliqués dans les débats sur les valeurs de continuer à exprimer ce qu’ils pensent sur les modes de vie, les orientations sexuelles ou sur tout autre sujet. ». Ma condamnation et le terrorisme intellectuel qui a suivi, ont suffisamment démontré qu’il avait tort.
Je répète que je condamne avec la plus grande fermeté toutes les atteintes envers les personnes. C’est d’ailleurs pourquoi je soutiens activement la politique du Gouvernement et de Nicolas SARKOZY. Je ne reconnais qu’une seule communauté : la communauté nationale ! Une agression est une atteinte envers celle-ci.
Je n’ai pas l’intention de tirer la société vers le bas en appliquant la politique du « moins pire ». Lorsque j’entends sur la question de l’adoption homosexuelle des arguments tels que « mieux vaut avoir des parents homosexuels qui s’aiment que des parents hétérosexuels qui se déchirent »… J’avoue que je reste perplexe… Ainsi suivant ce schéma de réflexion, les drogues tuant moins que la « mal bouffe », elles seraient « moins pires » et donc pas si dangereuses…
Enfin, je me permets de vous redire que, pour ma part, j’accepte parfaitement que l’on puisse penser des opinions contraires aux miennes ! Je n’ai pas la prétention de détenir la vérité absolue mais j’exige simplement le droit d’exprimer la part de vérité que j’espère posséder. Il est frappant de constater que dans ce débat l’intolérance est entièrement du côté de ceux qui veulent affirmer leurs préférences minoritaires.
Vous pouvez retrouver tous les détails de mon affaire ici ainsi que ma défense.
Je vous informe également que tous propos qui me seront attribués à tort ou toutes interprétations douteuses de mes idées feront l’objet de poursuite en diffamation.
English translation:
Yesterday’s program (such a hubbub!) not having allowed me to speak and explain my position, I will summarily provide you with a resumé. This program showed once again that the moral dictatorship of which I am the target is slowly but surely unmasking itself.
Being a professor of philosophy and an elected official of the Nation, I am only expressing one man’s opinion: I regard homosexual behavior as objectively disordered. There is no insult in this expression; in truth I criticize the behavior and not the men. It is essential to understand this distinction, to be able to respect the men, all men, with regard to their essence and not to their acts.
My intention, moreover, is to specify that the term “disordered” is inscribed in extenso in the Catechism of the Catholic Church in paragraphs 2357 to 2359. Condemning me to silence would be condemning a Catholic for following the teachings of his Church. Furthermore, everyone knows that all religions share this point of view. As for Voltaire, I refer you to his Philosophical Dictionary…
Once again, our liberal society must tolerate a great deal of freedom in its private gestures. But that does not mean that they must become institutions, or their justification, an absolute truth.
This is why I have filed—and it is my strictest right, in accordance with the Constitution and our parliamentary procedure—a proposal for a bill that would restore the freedom of expression and opinion that have been seriously compromised by the law of December 2004, establishing HALDE (this “contrivance”). I remind you that at the time numerous personalities rose up against this law which they deemed liberty-destroying: the Consultative Commission on the Rights of Man (CNCDH) had expressed a negative judgment and journalists had risen up against this new attack on freedom of the press.
Thus the law voted in December 2004 was such a threat to freedom of expression that the Minister of Justice at the time, Mr. Perben, declared on March 7, 2004, to the French National Assembly: “this measure in no way threatens freedom of expression, nor does it threaten the ability of those legitimately engaged in debates on values to continue to express what they think about various life styles, sexual orientations, or any other subject.” My condemnation and the intellectual terrorism that followed have amply demonstrated that he was wrong.
I repeat that I condemn with greatest firmness all attacks on people. And that is why I actively support the policies of the Government and of Nicolas Sarkozy. I recognize only one community: our national community! An act of aggression is an attack on this community.
I have no intention of pulling society down by applying a policy of the “less bad”. Whenever I hear arguments on homosexual adoption of children such as, “it’s better to have homosexual parents who love each other than heterosexual parents who tear each other apart”…I admit that I’m bewildered…If you follow through on this way of thinking, drugs, because they kill fewer people than “bad food” would be “less bad” and therefore not so dangerous…
Finally, I should like to repeat that, for me, I accept completely the idea that one may have opinions contrary to my own! I do not claim to hold the absolute truth, but I demand simply the right to express the parcel of truth that I hope I possess. It is striking to note that in this debate intolerance is found entirely in the faction of those who want to affirm their minority preferences.
You can find the details of this affair here as well as my defense.
I also inform you that any remark wrongly attributed to me or any doubtful interpretation of my ideas will be cause of legal action on grounds of defamation.
Also be sure to see the next blog entry with an
interview in which Vanneste lays out his views with exemplary clarity.
Posted by Lawrence Auster at February 01, 2007 11:22 PM | Send